Un des enjeux majeurs pour les TPE en France est le turnover du personnel.

Qu’est-ce que le turnover ? C’est le taux de roulement des salariés au sein de l’entreprise. Un turnover élevé est généralement le signe d’un dysfonctionnement de l’entreprise et cela signifie que les employés arrivent et partent très rapidement, engendrant beaucoup de changements (et donc de temps perdu) au sein de l’entreprise.

Mais comment parvenir à fidéliser vos collaborateurs ? Comment susciter en eux de la motivation, de l’engagement et un investissement personnel sur le long terme ?

L’élément clé qui ressort des diverses études menées sur le sujet est : le bien-être au travail ! Des collaborateurs heureux, qui se sentent écoutés, respectés et à qui l’on confie des tâches adaptées à leurs compétences, sont des collaborateurs qui restent !

Devant la rémunération, le bien-être professionnel est évoqué par 35% des salariés qui s’apprêtent à quitter leur entreprise*. Il y a également le manque d’adaptation au poste lors du recrutement, qui explique pourquoi les employés quittent l’entreprise au cours de la 1ère année. Mais l’adéquation des valeurs et l’entente entre les employés et l’employeur reste la principale cause des départs.

L’environnement de travail est ainsi le facteur qui prime autant, si ce n’est plus, que le travail en lui-même, aux yeux de la majorité de la main d’œuvre en France aujourd’hui.

Les salariés cherchent à s’épanouir au sein de leur environnement professionnel et à cultiver des relations professionnelles amicales et agréables. C’est cela qu’ils iront chercher ailleurs si leur emploi actuel ne leur procure pas satisfaction sur ces points.

En tant que dirigeant(e) de TPE, comment créer et faire perdurer un environnement positif ?

Tout le monde, ou presque, a déjà entendu parler de la pyramide de Maslow qui illustre les 5 niveaux de besoins que sont la survie (ou besoins élémentaires), la sécurité, l’appartenance, la reconnaissance (ou estime) et l’accomplissement de soi.

D’après John Bersin, fondateur de Bersin by Deloitte*, les chefs d’entreprise désireux de fidéliser leurs meilleurs talents ont tout intérêt à se baser sur ce modèle pour instaurer une éthique d’entreprise qui puisse répondre aux attentes des collaborateurs les plus performants.

  • La survie (ou besoins élémentaires) se caractérise par l’obtention d’un salaire juste et suffisant.
  • La sécurité est quant à elle matérialisée par un emploi stable, libre d’angoisse, de stress trop intense ou de crises.
  • L’appartenance va être obtenue en intégrant le salarié au sein d’une équipe ou alors, dans le cas de TPE ne disposant pas d’autres salariés, en mettant les compétences du salarié en pratique afin qu’il se sente utile.
  • La reconnaissance ou estime sera obtenue par le biais de compliments, de commentaires positifs, de manifestations d’appréciation du travail bien fait.
  • Enfin, l’accomplissement de soi est un sentiment que le/la salarié(e) ressentira si il/elle estime faire partie d’une entreprise dont il/elle est fièr(e) et qui lui fournit un emploi répondant à sa quête de sens.

Ces 5 niveaux, ou besoins, doivent tous être satisfaits pour assurer une rétention efficace des salariés.

Une nouvelle façon de fidéliser ses ressources

Nul ne pourra nier qu’une rémunération attractive aura des effets positifs incontestables sur la motivation et la pérennisation au sein de l’entreprise des salariés. Aussi, les bonus, primes et autres intéressements et avantages sociaux ne seront qu’autant d’atouts pour parvenir à captiver l’intérêt d’un employé que vous souhaitez conserver.

Cependant, comme nous l’avons souligné plus haut, cela n’est pas le critère principal qui détermine si oui ou non un salarié va décider de quitter l’entreprise. En tant que dirigeant(e), vous devez procurer à vos salariés une ambiance détendue, cordiale et agréable, tout en veillant à ce que les membres d’une même équipe collaborent de manière efficace, et dans la bonne entente.

Vient ensuite la reconnaissance de l’employeur envers ses salariés. Trop souvent négligée, cette composante a ici un rôle clé. C’est par le biais de réunions en personne, de mails félicitant les performances, ou de postes sur les réseaux sociaux pour célébrer vos collaborateurs, par exemple, que vous parviendrez à éviter que vos collaborateurs ne se sentent sous-évalués, sous-estimés et sous-appréciés.

Un autre facteur déterminant est celui de la formation continue au sein de l’entreprise. Un salarié qui évolue, qui se forme, qui acquiert de nouvelles compétences est un salarié qui ne stagne pas. La formation d’un collaborateur ajoute de la valeur à l’entreprise et favorise le développement personnel, si important aux yeux de tous. C’est une priorité à ne pas négliger, qui doit faire partie du quotidien et des agendas de vos collaborateurs.

Enfin, nous pouvons parler de l’évolution de carrière qui est également un facteur tout à fait significatif. Peu de personnes restent au même poste, au sein de la même entreprise, pendant de longues années. Afin de faire progresser leur carrière, les salariés choisissent souvent de quitter une entreprise où ils n’évoluent pas, sauf lorsqu’il s’agit d’une personne qui est parfaitement satisfaite de remplir les mêmes fonctions. En effet, cela peut avoir un effet rassurant – le changement peut être perçu comme positif pour certains mais négatif pour d’autres. A vous, en tant qu’employeur, de déterminer les préférences et traits de caractère de votre salarié, et lui proposer des missions adéquates.

Une chose reste sûre et transcende tout le reste : la communication entre l’employeur et ses employés doit toujours rester fluide, transparente et harmonieuse. C’est avec une bonne communication que vous réussirez à mobiliser vos troupes, améliorer les performances de votre entreprise, et conserver vos maillons forts. L’écoute s’avère quant à elle capitale, les employés ayant souvent besoin de partager ce qui les préoccupe. Il s’agit également de communiquer aux salariés les informations dont ils peuvent avoir besoin pour se sentir impliqués dans l’entreprise, sans dévoiler tous les enjeux qui ne concernent que la direction.

Nous arrivons au constat que l’ancien modèle de relation professionnelle, où l’employeur ordonne et l’employé exécute, est dorénavant inadapté à la société actuelle. Il s’agit maintenant davantage d’une collaboration interactive et dynamique, où chacune des parties peut se sentir satisfaite, épanouie et écoutée.

En tant que chef d’une petite entreprise, nous vous invitons à venir découvrir comment vous pouvez améliorer l’environnement de travail pour vos salariés, les fidéliser et ainsi gagner en efficacité et en performance au long terme : #competiris

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*sources : « Le Monde du Chiffre » – Andrew Filev